mercredi 16 septembre 2015

30 équipes LNH en 30 jours : Stars de Dallas

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Tyler Seguin
Tyler Seguin (Source d'image: Getty )

À l'approche de la nouvelle saison dans la LNH, voici un survol des différentes équipes. Aujourd'hui, les Stars de Dallas.
Saison régulière 2014-2015 : fiche de 41-31-10, total de 92 points, 6es de la section Centrale, 10es de l'Association de l'Ouest et 19es du classement général.
Attaque : 261 buts, 2e rang; défense : 260 buts, 26e rang.
Séries éliminatoires 2014-2015 : les Stars de Dallas n’ont pas participé aux éliminatoires.
Nouveaux joueurs : Stephen Johns (D), Antti Niemi (G), Johnny Oduya (D), Patrick Sharp (AD-AG).
Joueurs qui sont partis : Trevor Daley (D), Jhonas Enroth (G), Ryan Garbutt (AD-AG), Cameron Gaunce (D), Shawn Horcoff (C-AG), Jussi Rynnas (G).
Entraîneur-chef : Lindy Ruff
Après avoir connu une saison respectable, récoltant 92 points, les Stars de Dallas n’ont pas accédé aux éliminatoires.
L’équipe a effectué quelques changements importants, obtenant Antti Niemi, Johnny Oduya et Patrick Sharp, et laissant aller Trevor Daley, Jhonas Enroth, Ryan Garbutt et Shawn Horcoff.
En 2014-2015, les Stars ont été vraiment superbes en attaque, marquant 261 buts, le deuxième plus haut total du circuit (un de moins que le Lightning de Tampa Bay), mais c’est leur défense qui a été ordinaire, concédant pas moins de 260 buts, au 26e rang de la LNH. Alors que le manque d’expérience a paru à la ligne bleue, John Klingberg va retenir l’attention, tout comme Valeri Nichushkin en attaque, lui qui a été blessé une partie de la saison 2014-2015. Le 10e choix au total en 2013 avait obtenu 14 buts et 34 points avec un ratio de +20 en 79 rencontres à ses débuts dans la LNH. Il devrait apporter une bonne contribution en compagnie de Tyler Seguin, Patrick Sharp et Jason Spezza. Reste à voir si Jamie Benn sera en mesure de récidiver en tant que meilleur pointeur du circuit devant John Tavares et Sidney Crosby. Il avait inscrit 35 buts et 52 mentions d'assistance la saison passée.
Devant le filet, Kari Lehtonen a eu du mal à garder le fort. Il a présenté une moyenne de buts alloués de 2,94 et un taux d’efficacité de ,903. Le vétéran Antti Niemi, un autre Finlandais, sera son adjoint cette saison à moins qu'il ne réussisse à lui ravir son poste. Ancien des Sharks, il a signé une entente de trois ans et 13,5 millions $.
Il sera intéressant de suivre le rendement de cette formation qui possède d’excellents attaquants, mais qui n’a pas gagné la coupe Stanley depuis la saison 1998-1999.

Ô capitaine, mon capitaine

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Yvan Cournoyer
Yvan Cournoyer (Source d'image: PC )

Images of Bertrand Raymond
Quand on pense aux grands capitaines de l'ère moderne du Canadien, de grands noms viennent à l'esprit sans trop qu'on ait à ressasser des souvenirs. On pense d'abord à Jean Béliveau, puis à Henri Richard, à Yvan Cournoyer, à Serge Savard, à Bob Gainey, à Guy Carbonneau et à Saku Koivu, même s'il a exercé un impact moins important que les autres dans ce rôle.
J'ai connu 13 capitaines, de Béliveau à Brian Gionta. Neuf ont grandi au sein de l'organisation, bientôt un 10e. Les autres sont venus du New Jersey (Kirk Muller et Gionta), d'Edmonton (Vincent Damphousse) et des Islanders (Pierre Turgeon).
On en jase souvent avec Yvan Cournoyer par les temps qui courent, On désire savoir ce qu'il pense de la nomination du prochain capitaine parce que son statut d'ambassadeur du Canadien le rend plus visible et plus accessible. Et parce qu'il s'y connaît parfaitement, oserais-je dire.
Béliveau avait de la prestance, Richard était fougueux, Savard était le sage qui avait des opinions sur tout, Gainey était un leader silencieux et respecté dont Carbonneau s'est beaucoup inspiré pour devenir un bon capitaine à son tour. Cournoyer attirait moins l'attention parce que toute l'application qu'il mettait dans son rôle de capitaine était plutôt discrète. Il rageait dans la défaite. Rien ne lui apportait plus de bonheur qu'une victoire. Il était le prototype parfait du joueur d'équipe.
Une preuve de cela? Un jour, quand est venu le moment d'identifier un successeur à Henri Richard, qui venait de tirer un trait sur sa carrière, on a procédé à un vote, comme on le faisait à une époque où les joueurs étaient assez grands pour choisir leur propre représentant. On a voté secrètement et par écrit dans une petite chambre à l'extérieur du vestiaire. C'est lui qu'on a choisi. À l'unanimité, précisons-le.
A-t-il été un bon capitaine? Il n'a sûrement pas nui. Jugez-en par vous-mêmes. Quand le Canadien a connu une séquence de quatre coupes Stanley consécutives à la fin des années 70, c'est à lui que le président de la Ligue nationale a remis le trophée à chaque occasion. Comme le Rocket, qui a été l'unique capitaine lors de la séquence record de cinq coupes de suite, Cournoyer a porté le « C » pour chacune des coupes qui a marqué la dernière dynastie du Canadien.
Il a été un rassembleur à sa façon. « Quand on perdait deux ou trois parties de suite, je réunissais les gars, raconte-t-il. Il fallait que ça s'arrête là. » N'allez pas lui demander si le prochain capitaine devrait être choisi par les joueurs. S'il était un décideur, la question ne se poserait même pas.
« Les joueurs se connaissent bien entre eux. C'est à eux de choisir leur capitaine. Personne n'est mieux placé pour identifier le coéquipier autour duquel ils vont se regrouper », souligne-t-il.
Dire que Cournoyer a donné les meilleurs années de sa vie au Canadien est un euphémisme. Il garde encore des séquelles de ses 14 saisons avec l'équipe. Des maux de dos d'une douleur atroce l'ont forcé à la retraite. Il a subi quatre opérations au dos qui le laissent avec autant de vis dans le corps. Un genou a été refait au titanium et il vit avec une barre métallique dans l'épaule.
« On dit souvent que les joueurs empochent trop d'argent, lance-t-il en souriant. Il n'y a pas une journée durant ma carrière au cours de laquelle j'ai pensé à l'aspect financier. On ne pensait qu'à gagner. » Et ils ont tous beaucoup gagné. Richard a gagné 11 coupes. Béliveau et Cournoyer en ont gagné 10 chacun. Savard a remporté 10 coupes, huit comme joueur et deux autres à titre de directeur général. Faut-il s'étonner qu'ils aient aussi tous les trois mérité le trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des séries.
Mon capitaine…
Peu de joueurs ont été mieux préparés au rôle de capitaine que Cournoyer qui s'est intimement lié à Béliveau durant sa carrière. Quand il était son compagnon de chambre, il avait un homme exemplaire sous les yeux. Dans le vestiaire, Béliveau avait de l'autorité. Il était profondément respecté. Sur la route, quand le Grand Jean lui disait: « Allez, il est assez tard. On va se coucher », ce n'était pas le moment de lui proposer d'aller prendre un dernier verre. Il l'écoutait au doigt et à l'oeil.
Cournoyer est peut-être celui qui a le plus touché les gens aux funérailles de Béliveau quand il a craqué dans l'église en lançant avec une voix submergée de sanglots: « Ô capitaine, mon capitaine, bon voyage ».
Pas facile de dire adieu à un homme qui le considérait comme le fils qu'il n'avait jamais eu durant ses premières saisons dans le chandail tricolore. Encore aujourd'hui, le souvenir de sa profonde relation avec Béliveau le hante.
« Il n'y a peut-être pas une journée au cours de laquelle je n'ai pas pensé à lui depuis son décès, précise-t-il. Le chiffre 4 est encore bien présent dans ma tête. Quand je me lève la nuit, il est souvent 4 heures. Une nuit, je me suis réveillé à 4 h 44. Peut-être que je pense à lui parce qu'il arrive à Jean de penser à moi ».
Quand Cournoyer est devenu capitaine, l'exemple lui est venu du plus grand, de Béliveau. Un peu comme ce fut le cas avec Carbonneau, qui a observé Gainey durant huit ans dans ce rôle avant de devenir lui-même un bon capitaine.
Les temps ont bien changé. De qui le prochain capitaine pourra-t-il s'inspirer au sein d'une équipe aussi jeune dont les vraies leaders ne se comptent pas sur les doigts d'une seule main? Si l'élu est Pacioretty, peut-être se souviendra-t-il de tout ce qu'on lui a raconté sur Béliveau au moment de son départ.
Elise Béliveau, veuve de Jean, n'a-t-elle pas déclaré que le jeune Américain lui rappelait beaucoup son mari par son attitude dans l'équipe et par son comportement hors glace?
Pacioretty est né 17 ans après le dernier match de Béliveau. Pour l'inspiration dans la responsabilité qui l'attend, il devra donc s'en remettre aux grands de l'histoire.
Tout un golfeur
Dixit Andreï Markov au tournoi de golf du Canadien : « On m'a mis deux bâtons dans les mains. C'est là que j'ai découvert que je suis gaucher ».

Simon Gagné a annoncé sa retraite du hockey

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l'attaquant Simon Gagné

QUÉBEC - Ayant réfléchi tout l'été pour s'assurer de prendre la meilleure décision pour lui et sa famille, l'attaquant Simon Gagné s'est résolu à prendre sa retraite après une carrière de 14 saisons dans la LNH.
Le vétéran de 35 ans, originaire de Sainte-Foy, a confirmé ce qui semblait inévitable lors d'une conférence de presse dans un hôtel de Québec, mardi matin.
« Je quitte serein et en paix, a-t-il juré. Je suis convaincu que c'est la bonne décision. La flamme n'était plus là.
« J'ai aussi écouté mon corps puisque j'ai subi de nombreuses blessures, dont des commotions cérébrales. Aujourd'hui, je me considère très chanceux qu'elles n'hypothèquent pas mon quotidien. »
Gagné, âgé de 35 ans, un ancien des Remparts de Québec dans la LHJMQ, a amassé 601 points (291-310) en 822 matchs de saison régulière avec les Flyers de Philadelphie, le Lightning de Tampa Bay, les Kings de Los Angeles et les Bruins de Boston.
Il a connu sa meilleure saison avec les Flyers en 2005-2006 avec une récolte de 47 buts et 79 points. Malheureusement des blessures, notamment des commotions cérébrales, l'ont limité à un rôle de soutien à ses dernières saisons dans la LNH
« Vous m'avez inspiré à me surpasser, a déclaré Gagné dans un communiqué émis par les Flyers. Vous m'avez fait comprendre qu'il faut plus que le talent; ça prend des sacrifices et de la discipline; il faut travailler plus fort que ses adversaires.
« Je tiens également à remercier mes partisans. Chaque soir, vous m'avez communiqué de l'énergie et incité à me surpasser. »
Le choix de première ronde, 22e au total, des Flyers en 1998 a également brillé sur la scène internationale avec l'équipe canadienne en ajoutant une médaille d'argent au Mondial junior en 1999, une médaille d'or aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002 et un triomphe à la Coupe du monde de 2004.
Son meilleur souvenir demeure la conquête de la Coupe Stanley avec les Kings en 2012.
« C'est le plus beau moment de ma carrière, c'est certain. C'était l'aboutissement de tous mes efforts », a-t-il lancé en prenant le temps de remercier tous ses entraîneurs, ses coéquipiers et les membres de sa famille.
Rêve inachevé
Père de trois jeunes enfants, Gagné se consacrera désormais à temps plein à son rôle de père avant de penser à se trouver un nouvel emploi. Chose certaine, il ne compte pas s'éloigner du monde du hockey.
« Je vais laisser les choses venir à moi. Il y a quelques années, j'ai fait de la télévision et c'est quelque chose qui m'intéresse encore. »
Il aurait aimé réaliser le rêve d'enfiler le chandail des Nordiques de Québec, mais cela ne pourra se concrétiser comme joueur.La famille de Simon Gagné
Questionné à savoir s'il pourrait postuler pour un poste administratif si une équipe de hockey de la LNH revient un jour dans la Vieille Capitale, il a répondu: « ce serait une façon de réaliser mon rêve. »
Invité au camp d'entraînement des Bruins l'automne dernier, Gagné était parvenu à se tailler un poste avec les Bruins après avoir raté une saison complète. Il a toutefois choisi de mettre fin à sa saison après 23 matchs pour se rendre au chevet de son père, qui est décédé peu après des suites d'un cancer. Il a disputé son dernier match dans la LNH, le 6 décembre, contre les Coyotes.
« Je l'ai joué comme si c'était mon dernier. J'ai marqué un but et j'ai conservé la rondelle pour la donner à mon père. J'ai aussi pleuré sur le banc des joueurs, mais je me suis caché puisque mes coéquipiers n'étaient pas au courant de la situation. »
Après la victoire de 5-2, il a pris des nouvelles de l'état de santé de son père, Pierre, qui était en train de perdre sa combat contre le cancer. Il donc avisé ses patrons qu'il rentrait à la maison. Son père est décédé le 26 décembre.
« C'était mon modèle, mon ami et mon plus grand admirateur. Il m'a beaucoup appris. Je me rappelle quand j'étais en léthargie, je l'appelais et il me donnait encore des conseils. Il me disait toujours de lancer. »
Même s'il est en paix avec sa décision, Gagné avoue qu'il va s'ennuyer de l'esprit de camaraderie qui règne au sein d'une équipe de la LNH.

Weise et Gallagher ont testé NHL16 | Subban sera à l’Hôpital pour enfants de Montréal ce matin

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Publié le 16 septembre 2015 à 07:02 par

Simon Dessureault

Bon matin!
J’espère que vous ne serez pas trop jaloux, mais j’ai eu la chance de rencontrer Dale Weise et Brendan Gallagher hier soir!
Les deux ailiers des Canadiens ont en effet pris un petit bain de foule au Bain Mathieu à Montréal, sans vouloir faire de jeu de mots…
Le tout était organisé par Microplay…
Les hockeyeurs qui disent avoir passé un très bel été étaient présents dans le cadre du lancement du jeu NHL16.
Les attaquants ont d’ailleurs eu la chance de jouer l’un contre l’autre durant quelques minutes, alors que Gallagher a compté un but.
Mais ils n’ont vraiment pas pu jouer longtemps! La raison : nous étions quand même une bonne dizaine de journalistes à attendre après eux pour avoir une entrevue. Les amateurs présents voulaient aussi pouvoir se faire prendre en photo avec les deux vedettes.
Mise à part le fait qu’ils sont fiers de voir leur personnage dans un jeu vidéo, Weise et Gallagher ont toutefois joué lacassette habituelle dans leurs commentaires. C’était un peu prévisible, mais bon!
Weise dit être dans la meilleure forme de sa carrière et Gallagher ne veut pas se fixer d’objectifs individuels. C’est très louable de dire qu’il veut penser à l’équipe d’abord et avant tout, mais j’aurais aimé qu’il me dise qu’il espère atteindre le plateau des 30 buts cette année.
Gallagher ne sait pas non plus s’il va avoir la chance de jouer aux côtés d’Alex Galchenyuk.
«Le coach ne nous a rien dit à ce sujet. Je dois tout simplement faire de mon mieux et les choses se placeront comme elles devront», a-t-il dit.
Le petit ailier a aussi hâte que l’équipe ait un capitaine, mais il ne s’agit pas d’une distraction chez les joueurs.
«On ne s’en fait pas avec ça! On a joué comme ça l’an passé et différents joueurs ont agi à titre de leader», a mentionné le numéro 11.
Gallagher ne dirait évidemment pas non à avoir le C sur son chandail un jour!
«C’est quelque chose que je ne pourrais pas refuser bien humblement, mais être capitaine d’une telle équipe représente de grandes responsabilités. Mon seul but est d’aider l’équipe à gagner et à atteindre les séries. Il faut continuer de construire sur ce que l’on a bâti l’an passé», a ajouté l’ailier.
Personnellement, je trouve que ça veut pas mal dire que ça ne saura pas Gallagher le capitaine. Mais bon, l’important est qu’il performe sur la glace d’abord et avant tout en effet!
Lors du scrum avec les journalistes, Gallagher a aussi mentionné qu’il s’ennuyait de la bouffe des restaurants de Montréal et qu’il avait été voir les Blue Jays à Seattle cet été.
De son côté, Weise a affirmé vouloir améliorer tous les aspects de son jeu.
«Je ne dois pas arrêter de m’améliorer comme joueur de hockey. J’aime aussi les changements que la direction a fait cet été. On a également encore le meilleur gardien de la ligue et on est toujours une équipe dangereuse», a dit celui qui a été comblé par la naissance de sa petite fille cet été.
Dale Weise et Brendan Gallagher ont joué à NHL16 ensemble. (Photo Simon Dessureault)
Dale Weise et Brendan Gallagher ont joué à NHL16 ensemble. (Photo Simon Dessureault)
Plusieurs jeunes ont participé au tournoi du nouveau jeu NHL16 hier soir. (Photo Simon Dessureault)
Plusieurs jeunes ont participé au tournoi du nouveau jeu NHL16 hier soir. (Photo Simon Dessureault)
En rafale
– P.K. Subban participera à une bonne cause ce matin.
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Jean-Sébastien Dea a à coeur d'aider les autres jeunes au camp des Penguins

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Jean-Sébastien Dea
Jean-Sébastien Dea (Source d'image: penguins.nhl.com )

Nicolas Landry
LONDON, Ontario – L’incertitude, la nervosité et les fluctuations d’émotions qui accompagnent l’urgence de faire ses preuves dans un camp professionnel, Jean-Sébastien Dea connaît ça.
Il y a deux ans, après une saison de 85 points avec les Huskies de Rouyn-Noranda, Dea avait été ignoré au repêchage de la Ligue nationale, mais avait reçu un prix de consolation appréciable : une invitation au camp de développement du Canadien de Montréal.
« On m’avait dit qu’on allait me rappeler… », racontait le jeune homme originaire de La Prairie, sur la Rive-Sud de la métropole, lorsqu’une poignée de journalistes québécois sont allés à sa rencontre sous les gradins du Budweiser Garden de London le week-end dernier.
Mais le Canadien n’avait jamais donné de nouvelles et deux semaines plus tard, Dea avait accepté une invitation similaire des Penguins de Pittsburgh. L’expérience avait été concluante et s’était prolongée jusqu’au camp des recrues de l’équipe à la fin de l’été.
« J’ai été le seul, parmi les neuf joueurs invités, à signer un contrat », se remémore l’attaquant aujourd’hui âgé de 21 ans qui, après avoir conclu son stage junior avec une saison de 49 buts, a bouclé l’année dernière sa première campagne dans le réseau de filiale des Penguins.
Une déception peut receler d’insoupçonnables avantages dans le monde cruel du sport professionnel, Dea ne l’a pas oublié. C’est pourquoi aujourd’hui, alors qu’il continue de pourchasser lui-même d’ambitieux objectifs, il s’assure de donner au suivant en prenant sous son aile les jeunes – ils étaient cinq issus de la LHJMQ en fin de semaine au tournoi des recrues auquel prenait par son équipe – qui suivent ses traces.
« Avec (Mickaël) Beauregard, j’ai pris l’initiative de le demander comme cochambreur. Je me suis dit qu’il serait plus à l’aise avec moi à l’hôtel, offrait-il en guise d’exemple. Je pense que ça rapporte un peu sur la glace, il a marqué un but aujourd’hui! »
« Il fait vraiment du bon travail pour moi », approuvait Beauregard, un grand défenseur pour qui le temps est venu de faire le saut chez les pros après quatre saisons dans l’uniforme des Olympiques de Gatineau. « On est les deux seuls Québécois, alors il m’aide beaucoup. Si j’ai des questions, peu importe lesquelles, c’est toujours à lui que je les pose. Je profite vraiment de son expérience. »
Les efforts de Dea pour faciliter la vie de ses coéquipiers ne sont pas passés inaperçus aux yeux de Mike Sullivan, le nouvel entraîneur des Penguins de Wilkes-Barre, qui ne connaissait rien de son nouveau joueur avant de l’accueillir au camp de développement cet été.
« Il est la définition d’un bon coéquipier et c’est exactement le genre de joueur que nous voulons dans notre organisation, a vanté l’ancien entraîneur-chef des Bruins de Boston. Ce genre de personnalité, ce sens du dévouement dans l’ombre, permet à tout le monde autour de lui de s’améliorer. »
L’assurance d’un vétéran
Il n’y a pas qu’à l’extérieur de la glace que Dea s’est comporté comme un vétéran aguerri pendant les trois jours d’une compétition qui regroupait également les joueurs les plus prometteurs du Canadien, des Sénateurs et des Maple Leafs. Utilisé comme pivot d’un premier trio en compagnie, notamment, du choix de deuxième ronde Daniel Sprong, il a laissé l’impression de posséder une bonne longueur d’avance sur le reste du groupe.
C’est donc sans surprise que son nom apparaissait sur la liste officielle des 53 joueurs invités au camp principal des Penguins mardi.
« L’an passé, j’ai eu une bonne saison en général. Je me suis dit, en arrivant ici, qu’il y avait de la place à Pittsburgh. Je me sers surtout de ce tournoi pour arriver en confiance au gros camp et je pense que je suis en train de montrer que je peux peut-être causer des surprises. Je suis vraiment content de mes performances jusqu’à maintenant », exposait Dea après son deuxième match du week-end.
« Il a été très solide, corroborait Sullivan. C’est un bon fabricant de jeu, il voit très bien la glace et possède un instinct offensif certain. Il y a des facettes de son jeu où on croit pouvoir l’aider. On aimerait qu’il soit plus fort sur les mises en jeu et lorsqu’il joue profondément dans son territoire. Il y a du travail à faire de ce côté, mais ses atouts sont très excitants. »
La profondeur des Penguins au centre aurait de quoi intimider n’importe qui ambitionnant de faire sa place à cette position – surtout un jeunot qui a dû être rétrogradé dans la Ligue de la Côte Est pour retrouver sa confiance la saison précédente. En plus des indélogeables Sidney Crosby et Evgeni Malkin, les Pens ont fait l’acquisition au cours de l’été de Nick Bonino, Eric Fehr et Matt Cullen.
« Ce n’est pas évident, mais il y a quelques places. Ça peut aussi être à l’aile, je vais être prêt à jouer à n’importe quelle position », ajuste Dea, qui rit de bon cœur quand on lui fait remarquer que les Penguins auront peut-être besoin de main-d’œuvre bon marché pour pouvoir supporter le poids de lourds contrats.
« Je ne leur coûte pas cher, ils vont pouvoir m’appeler! »
Des liens forts avec Rouyn
Dea sait que la tâche à laquelle il s’attaque est gigantesque, mais il a déjà croisé sur son parcours des comparses inspirants qui lui permettent de croire en ses chances.
Lorsqu’il a connu son explosion offensive à sa deuxième saison avec les Huskies, Dea faisait la pluie et le beau temps avec un certain Sven Andrighetto, que le Canadien a repêché en troisième ronde quelques mois après qu’il eut célébré son 20e anniversaire de naissance. Les deux amis ont aussi évolué avec Nikita Kucherov, qui est passé brièvement mais avec distinction en Abitibi avant de défoncer les portes du hockey professionnel.
Andrighetto a disputé ses douze premiers matchs dans la Ligue nationale la saison dernière tandis que Kucherov, membre de l’un des trios les plus explosifs de la LNH, est passé à deux victoires de soulever la coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay.
« C’est sûr que j’ai suivi ça pas mal! Je suis super content pour lui. Même Sven, je l’ai suivi beaucoup avec le Canadien et je suis encore en contact avec lui. Je l’ai vu quelques fois à Montréal cet été. C’est le fun de dire que j’ai joué avec ces deux joueurs. Je pense que les deux vont avoir du succès dans la LNH », prédit Dea, qui souhaite être le prochain de la lignée à goûter aux ligues majeures.
Dans les coulisses du Budweiser Garden, Dea entretenait aussi l’espoir de croiser André Tourigny, son ancien entraîneur junior qui est aujourd’hui à l’emploi des Sénateurs. « Je vais essayer d’aller lui jaser un peu, juste pour savoir ce qu’il a pensé de mes matchs », affirmait-il avec un sourire espiègle.
Si Dea a été en mesure d’impressionner Mike Sullivan en fin de semaine, il est persuadé que c’est d’abord parce qu’il a retenu les leçons qu’a tenu à lui inculquer Tourigny à l’adolescence.
« On avait eu une bonne discussion à ma première année et je pense que c’est grâce à lui si je suis ici aujourd’hui. Il m’a aidé à me transformer en tant que joueur. Avant, je bougeais moins mes pieds, j’étais moins intense. Là, j’essaie d’améliorer ça et je pense que ça m’aide dans mes matchs. Je suis plus présent, je gagne plus de batailles. Je pense que je lui en dois un gros morceau. »

Françoise Abanda déclare forfait

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Françoise Abanda
Françoise Abanda (Source d'image: Vincent Éthier )

QUÉBEC - La Montréalaise Françoise Abanda a dû abandonner son match contre la deuxième tête de série Mirjana Lucic-Baroni alors qu'elle tirait de l'arrière 6-3, 3-1, mardi, à la Coupe Banque Nationale de Québec.

Abanda souffre de douleurs au cou et a jugé qu'il était mieux pour elle de ne pas terminer la rencontre. Lucie Hradecka (no 4) a battu la Croate Donna Vekic 6-2, 6-4 dans l'autre match en soirée.

Plus tôt, la Française Amandine Hesse a eu le dessus sur Maria Irigoyen 6-3, 6-2. Pendant ce temps, la Polonaise Paula Kania a dominé la huitième tête de série An-Sophie Mestach 6-4, 6-3.

L'Américaine Alexa Glatch a surpris la sixième favorite Tatjana Maria 1-6, 6-4 et 6-1.

La joueuse qualifiée Jessica Pegula a causé la surprise face à Nicole Gibbs en la défaisant 1-6, 7-6, 7-6. Evgeniya Rodina a signé un gain de 6-2, 6-2 contre Sachia Vickery. Une autre qualifiée, Samantha Crawford, a accédé au tour suivant en battant Mandy Minella 6-2, 6-1.

En double, le duo canadien formé de Sharon Fichman et de Carol Zhao s'est incliné contre celui de Tatjana Maria et d'Anna Tatishvili 6-2, 6-4. Maria Irigoyen et Paula Kania ont baissé pavillon 6-4, 6-4 face à Julia Boserup et Nicole Gibbs.

CANADIENS LA GÉNÉROSITÉ DE SUBBAN

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Publié  | Mis à jour 

SPO-TOURNOI DU CANADIEN
P.K. Subban 
P.K. Subban s’implique auprès de la communauté montréalaise.
Le défenseur des Canadiens de Montréal effectuera un don substantiel à la Fondation de l’hôpital de Montréal pour enfants, ont rapporté plusieurs médias mercredi.
L’annonce officielle sera effectuée dès 10h lors d’une conférence de presse.
L’atrium de l’hôpital portera d’ailleurs son nom.
Subban a fait parler de lui à plusieurs reprises pour son implication auprès des jeunes.
En décembre de l’année dernière, il avait surpris des enfants dans le besoin. Cet été, il s’était invité dans un match de hockey de rue, faisant le bonheur des bien des enfants.